Le trait d’union 

En discutant avec un ami, je me suis rendu compte qu’il avait raison : ma vie professionnelle est un peu une sucession de traits d’union…et mes dernières années ça ressemble à peu prêt à ça…

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En terme de carrière professionnelle, ma génération entre 35-45 ans est la génération « sacrifiée ». On est un peu en sandwich entre le/la jeune brillant(e) qui veut grimper et la personne plus senior et expérimentée. C’est un fait et c’est sociologiquement prouvé. (lire article ici des échos)

Que faire dans ce cas pour trouver sa place ?

Le trait d’union est une excellente métaphore qui me fait comprendre désormais comment mieux se positionner sur les prochaines années  : des contrats forcément de courte durée, des changements brusques technologiques, une obligation de s’adapter à une nouvelle façon de collaborer en interne et externe…

Depuis que j’ai inséré le CD-ROM AOL et Club Internet en 1998 sur mon PC Windows 98 (un bon vieux IBM Pentium 1), les evolutions technologiques m’ont toujours apprises à m’adapter rapidement à mon environnement de travail que ce soit pour mes clients et l’organisation de l’entreprise. Heureusement, j’ai toujours gardé cette état d’esprit par curiosité obsessionnelle. Je veux comprendre les interfaces, les fonctionnalités, le service comme utilisateur et consommateur…et surtout m’amuser!

Comme je viens de l’univers de la pub traditionnelle, j’ai travaillé pendant des années dans des agences 360 (en France on parle de off/online en 2004). Mon profil m’a vraiment permis de faire souvent le pont entre 2 univers pour mon client ou les collègues internes qui ne comprenaient pas vraiment la bestiole MySpace ou Second Life.  Je leur expliquais avec passion les potentiels Web marketing pour une marque ente le virtuel et la comm « classique ». La belle époque… 🙂

Bref, une vie professionnelle en code morse au final? 🙂

Le trait d’union s’applique aussi dans ma vie personnelle avec mon projet de vie : l’héritage de l’histoire de mon père qui sera publié dans un médium nouveau et innovant. Je parle du roman graphique interactif. (Digital graphic novel)

Suite à mon analyse de marché, il en existe un certain nombre plus ou moins bien fait sur AppStore sur le web et autres plateformes numériques. Cependant, c’est encore un marché embryonnaire mais qui a un vrai potentiel en « storytelling ».

Je veux rassembler et relier la mémoire de mon père à la mienne puis celle de Rosalie dans les prochaines années…Un travail de collaboration intime et privé entre père et fils dans un optique transgénérationel.

Le jour où ma fille me demande qui était grand papa, elle n’aura qu’a lancer l’app sur son iPad…

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Légende écrite par mon père :

Photo n°1: En visite du projet de la SIDA (Swedish International Development Agency) dans la province de Chilalo en Ethiopie fin mars 1974 après mon stage en Israël.

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Légende écrite par mon père :

Photo n° 2 : Avec M.Gabriel (Gabi) SHOMRON mon ancien expert israëlien du Projet-pilote lao-israëlien de Hat Dok Kèo à Vientiane Laos. Sa femme Mme.Shula SHOMRON et sa dernière fille Yaël SHOMRON. Prise en début de l’année 1974 au Moshav Ovdim Ben Ammi où la famille s’installe après la mission au Laos. Ce Moshav se trouve à l’extrême nord d’Israël à l’Est de la ville Naharya au sud de Liban.

Penser encore plus loin avec son cœur avec raison…

Je pense que notre expérience de vie est celle qui nous fait exister tous les jours car on écoute souvent sa raison et non pas assez son coeur.

Le projet prend une nouvelle dimension : je reviens à l’essence même de l’idéation de ce projet que j’ai eu après quelques heures suite à la naissance de ma fille Rosalie « titi » Parishat…un lundi 2 mai 2011 à 6h34 du matin lorsque j’annonçais la nouvelle à ma famille à l’autre bout de la planète avec +6h de décalage.

C’est à cet instant là que je me suis dis que j’avais mis au monde avec ma femme un enfant…et qu’elle me demanderait comme tous les enfants un jour qui étaient réellement ses grands-parents, quelles sont nos origines ou pourquoi je m’appelle aussi Lypaoge Lyfoung.

Une petite voix inconsciente me disait que c’était mon devoir d’entreprendre pour mon histoire de famille un héritage trans-générationnel…mais avec quelque chose pas forcément gros, pas forcément une capitalisation boursière IPO ou autre fonds d’investissement…Je me suis rappelé de cet instant précis la nuit dernière.

Bref, un projet de vie n’est pas obligatoirement un projet d’entreprise, en tous cas selon moi, ma réalité, ma vision.

Autrement dit, oui le projet va avancer mais avec une équipe plus réduite, une nouvelle orientation de plateforme technologique plus universelle et une campagne de financement crowdfunding cet été…

À suivre!

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Les technologies nous rapprochent-elles ou pas ?

On le sait, on est conscient et on le voit tous  autour de nous : les gens au resto, en attendant au cinéma, en concert, dans les transports collectifs et même parfois  à table en famille… Nous avons tous les yeux rivés sur des petits écrans lumineux dans nos vies.

Je ne suis pas là pour juger les autres car je suis moi même dans ce cas. Comme toutes addictions, il faut simplement les utiliser à bon escient. 

Sans Facebook je ne pourrais pas regrouper l’ensemble de mon carnet d’adresses de contacts de mes 10 dernières années. Vous me direz  : et le courriel (e-mail) …oui en effet mais je n’aurais pas l’échange avec mon réseau en direct sur ce que je viens de publier ni leurs émotions ou ressentis. De plus, les gens changent souvent de courriels ce qui est difficile à garder en contact. Facebook est un formidable moyen ( et gratuit ) de communication en ligne de rester en contact avec tous les amis, la famille et les collègues à travers le monde…

Pour Skype par exemple : sans cette invention technologique je ne pourrais pas discuter des heures avec mon père a distance avec 5500 km et 6h de décalage.

Moments importants car le cœur du projet repose sur sa vie son histoire…





Tous ce qui ne te tue pas te rend plus fort…

Cette célèbre phrase du philosophe allemand Friedrich Nietzsche me fait penser à mon prof de philo quand j’avais 17 ans et surtout à ce que j’ai vécu comme expérience professionnelle ce vendredi 7 mars…

Aucun intérêt à sortir les gros mots, les insultes ou frustrations sur cette situation car je ne suis ni le premier ni dernier et « This is business life »…mais en tout cas cela m’a fait réfléchir en quelques heures sur ce que je devrais réellement faire dans ma vie.

Trouver une autre employeur de ce genre sur infopresse jobs ou autre grenier aux nouvelles ? Bof…ce sera sensiblement l’éternel retour…(encore Nietzsche) …y’a en qui aiment et se battraient pour ces places (si si je vous ment pas) mais c’est leur choix de vie et carrière. Respect.

Trouver une agence réseau mondial (plus de 1500 personnes on va dire avec plusieurs bureaux sur les continents)  là où j’ai bâti ma solide réputation en Paris avec mon expérience européenne et mes plus belles années pendant plus de 10 ans…Pourquoi pas faut voir le type de clients et responsabilités…

Monter mon projet d’entreprise…ah tiens ça me parle mieux…

  • Façonner et monter une entreprise à mon image, avec mes valeurs et ma vision…ah oui
  • Travailler avec mon père, pour ma famille, mon pays et moi…encore mieux ça donne un vrai sens
  • Créer mes propres choses en sachant que les choses autour de moi ont été créées par des gens pas plus intelligents que moi …alors là…inspirant…Thanks Steve Jobs
  • Chercher les différentes sources de financement…faut aller Pitcher…ah oui ça je sais le faire surtout si c’est pour moi
  • Mesurer les risques…oui oui ah bon faut que j’apprenne à sauter dans le vide sans parachute c’est ça?

On va s’arrêter là car la suite de ma réflexion à venir…sur ce blogue ou sur mon compte twitter twitter.com/llyfoung 

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En tout cas fin mars,  j’ai hâte comme tous les ans de retrouver mes ados du secondaire à l’école secondaire Jean-Grou à Montréal.

Depuis 3 ans, la prof de techno me demande que je motive ses élèves…Mon rôle pendant 1 journée c’est de faire face à 4 classes différentes devant le regard d’ado entre 13 et 15 ans qui subissent la plupart un échec scolaire.Mon objectif : leur donner envie de créer leurs destins, continuer les études, vivre leurs passions et devenir entrepreneur.

Je leur parle de réalité augmentée, de campagnes marketing originales, du Web hier aujourd’hui et demain, de la génération C, des idées innovantes, des nouvelles startups…et tout ça tout prêt d’eux à Montréal.

Depuis 3 ans je n’étais pas le bon exemple…mais cette année je suis enfin avec eux…

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