Ma vie sans « job »

Un jour, lorsque tu quittes le « système » autrement dit « métro-boulot-dodo », tu commences à voir et comprendre ce que tu veux vraiment dans ta vie et ce qui te rends heureux, zen et confiant…

Oui oui il faut bien payer le crédit auto, le crédit maison, la bouffe de la semaine…les choses que notre société nous impose car c’est le choix ou le rêve de 99% des gens sur la planète… Et merci d’ailleurs à ma femme qui me soutient dans cette période de transition…comme un trait d’union.

En ce moment ma réalité est la suivante : je m’oblige a planifier ma semaine et mes journées car je déteste ne rien faire même si l’appel de la PS4 est vraiment facile LOL …
Le secret je pense c’est de ne pas se mettre la pression pour rien : attendre par exemple à répondre à un offre d’emploi en restant de 8h-22h devant son écran…ça sert à rien et surtout l’annonce va rester au moins 2 semaines. Ma technique est simple :  je survole les 4 sites d’emplois du milieu de la pub, comm et web sur infopresse, grenier, espressojob, et isarta. Je me connecte entre 17h30-18h30 du lundi au vendredi car j’aurais l’ensemble des offres des entreprises de la journée. Amplement suffisant pour trouver du temps de qualité sur d’autres activités…

Des exemples d’activités :
(certaines sont raccourcies ou inexistantes durant la semaine et le week-end car un boulot permanent à temps plein ça te prend de 7h du matin à 19h + 2 h le soir…on le sait tous…CQFD)

– Emmener et aller chercher ma fille à la garderie
– Piloter son joujou drone
– Jouer à la PS4
– Faire le ménage
– Laver l’auto
– Faire le lavage
– Faire la cuisine
– Faire les courses
– Bricoler pour le jardin ou la maison
– Reconnecter avec mon réseau professionnel et prendre le temps de revoir, luncher, discuter avec des gens brillants et audacieux
– Conseiller quelques PME du coin comme consultant en branding // marketing // numérique
– Avancer mes projets de vie, d’entreprises ou simplement des projets Web fun!

Oui les 2 derniers points sont ce qui me motivent le plus réellement en ce moment.
Avec 15 ans d’expérience, je pense être en mesure de conseiller des entreprises de la région dans le domaine du marketing numérique et la gestion de branding… Je suis déjà en contact avec certaines agences du 450 rive nord…On verra la suite…;-)

Pour le dernier, oui vous le savez : j’attends avec impatience mon père qui sera au Québec pendant 3 semaines en mai. J’ai préparé une liste de questions très personnelles pour avancer le scénario du roman graphique. Je vais l’enregistrer, le filmer, le prendre en photo pour avoir un maximum de contenu exploitable pour lancer la campagne de financememt collaboratif Kickstarter ou sur Indiegogo cet été. J’ai commencé à auditer ma communauté lao à travers ce sondage ici et les résultats sont surprenants. Plus de 70% sont intéressés à financer le projet! 😉
Samedi dernier, Rosalie et moi avions pris le train de banlieue vers Montréal et  pour rencontrer une équipe commando que j’ai regroupé sur mes projets.

Je me suis senti confiant, heureux et honoré que les gens que j’ai choisi pour leur talent, passion et générosité embarquent avec moi…et en plus un samedi matin sur leur temps personnel…Ils vont se reconnaitre en lisant le texte et je leur dis MERCI x 1000 d’être avec moi…et Rosalie supervisait la réunion (joke)…un début d’esprit entrepreneur ? Bonne chose car le nom de l’entreprise c’est celui de Rosalie mais en lao…À suivre!

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Le trait d’union 

En discutant avec un ami, je me suis rendu compte qu’il avait raison : ma vie professionnelle est un peu une sucession de traits d’union…et mes dernières années ça ressemble à peu prêt à ça…

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En terme de carrière professionnelle, ma génération entre 35-45 ans est la génération « sacrifiée ». On est un peu en sandwich entre le/la jeune brillant(e) qui veut grimper et la personne plus senior et expérimentée. C’est un fait et c’est sociologiquement prouvé. (lire article ici des échos)

Que faire dans ce cas pour trouver sa place ?

Le trait d’union est une excellente métaphore qui me fait comprendre désormais comment mieux se positionner sur les prochaines années  : des contrats forcément de courte durée, des changements brusques technologiques, une obligation de s’adapter à une nouvelle façon de collaborer en interne et externe…

Depuis que j’ai inséré le CD-ROM AOL et Club Internet en 1998 sur mon PC Windows 98 (un bon vieux IBM Pentium 1), les evolutions technologiques m’ont toujours apprises à m’adapter rapidement à mon environnement de travail que ce soit pour mes clients et l’organisation de l’entreprise. Heureusement, j’ai toujours gardé cette état d’esprit par curiosité obsessionnelle. Je veux comprendre les interfaces, les fonctionnalités, le service comme utilisateur et consommateur…et surtout m’amuser!

Comme je viens de l’univers de la pub traditionnelle, j’ai travaillé pendant des années dans des agences 360 (en France on parle de off/online en 2004). Mon profil m’a vraiment permis de faire souvent le pont entre 2 univers pour mon client ou les collègues internes qui ne comprenaient pas vraiment la bestiole MySpace ou Second Life.  Je leur expliquais avec passion les potentiels Web marketing pour une marque ente le virtuel et la comm « classique ». La belle époque… 🙂

Bref, une vie professionnelle en code morse au final? 🙂

Le trait d’union s’applique aussi dans ma vie personnelle avec mon projet de vie : l’héritage de l’histoire de mon père qui sera publié dans un médium nouveau et innovant. Je parle du roman graphique interactif. (Digital graphic novel)

Suite à mon analyse de marché, il en existe un certain nombre plus ou moins bien fait sur AppStore sur le web et autres plateformes numériques. Cependant, c’est encore un marché embryonnaire mais qui a un vrai potentiel en « storytelling ».

Je veux rassembler et relier la mémoire de mon père à la mienne puis celle de Rosalie dans les prochaines années…Un travail de collaboration intime et privé entre père et fils dans un optique transgénérationel.

Le jour où ma fille me demande qui était grand papa, elle n’aura qu’a lancer l’app sur son iPad…

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Légende écrite par mon père :

Photo n°1: En visite du projet de la SIDA (Swedish International Development Agency) dans la province de Chilalo en Ethiopie fin mars 1974 après mon stage en Israël.

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Légende écrite par mon père :

Photo n° 2 : Avec M.Gabriel (Gabi) SHOMRON mon ancien expert israëlien du Projet-pilote lao-israëlien de Hat Dok Kèo à Vientiane Laos. Sa femme Mme.Shula SHOMRON et sa dernière fille Yaël SHOMRON. Prise en début de l’année 1974 au Moshav Ovdim Ben Ammi où la famille s’installe après la mission au Laos. Ce Moshav se trouve à l’extrême nord d’Israël à l’Est de la ville Naharya au sud de Liban.

Penser encore plus loin avec son cœur avec raison…

Je pense que notre expérience de vie est celle qui nous fait exister tous les jours car on écoute souvent sa raison et non pas assez son coeur.

Le projet prend une nouvelle dimension : je reviens à l’essence même de l’idéation de ce projet que j’ai eu après quelques heures suite à la naissance de ma fille Rosalie « titi » Parishat…un lundi 2 mai 2011 à 6h34 du matin lorsque j’annonçais la nouvelle à ma famille à l’autre bout de la planète avec +6h de décalage.

C’est à cet instant là que je me suis dis que j’avais mis au monde avec ma femme un enfant…et qu’elle me demanderait comme tous les enfants un jour qui étaient réellement ses grands-parents, quelles sont nos origines ou pourquoi je m’appelle aussi Lypaoge Lyfoung.

Une petite voix inconsciente me disait que c’était mon devoir d’entreprendre pour mon histoire de famille un héritage trans-générationnel…mais avec quelque chose pas forcément gros, pas forcément une capitalisation boursière IPO ou autre fonds d’investissement…Je me suis rappelé de cet instant précis la nuit dernière.

Bref, un projet de vie n’est pas obligatoirement un projet d’entreprise, en tous cas selon moi, ma réalité, ma vision.

Autrement dit, oui le projet va avancer mais avec une équipe plus réduite, une nouvelle orientation de plateforme technologique plus universelle et une campagne de financement crowdfunding cet été…

À suivre!

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Noël + 1 mois = 1 an de plus

Ça fait longtemps que je n’ai pas écrit car depuis le temps des fêtes mon esprit était ailleurs mais pas loin au final.
Noël c’est les cadeaux, la joie à travers les yeux des gens qui donnent ou reçoivent…et plus important à travers les yeux de ma fille.
Le réveillon ? Une sorte de 5@7 ou after-work version longue pour attendre les 12 coups de minuit.

2014 a été une année difficile niveau boulot et perso : beaucoup de changements et d’obligation de s’adapter à ces remous…
(Au fait bonne année même si dans certaines religions c’est juste une date…)
L’année 2015 démarre habituellement à ma date d’anniversaire 1 mois pile poil avec Noel…Je vous cache pas que les années avancent vite surtout après avoir un enfant : on voit notre enfant souffler sa bougie et nous on perd notre souffle tous les ans.
L’éternel question : les résolutions de cette année ? La liste est trop longue même si c’est inconsciemment ce serait un copié-coller de 2014, 2013, 2012… Qui ne veut pas améliorer sa vie dans un futur proche ?

Les technologies nous rapprochent c’est vrai dans ces moments de vie d’expat.
Skype, médias sociaux, video mobile…
Ma femme a eu l’ingénieuse idée de demander à ma famille et amis proches une vidéo message pour fêter mes 39 ans, le tout dans un clé usb stormtrooper de 8 GO J’ai été très touché par tous les messages.
Ma femme me connaît, m’aime et je l’aime…et je l’ai choisi pour vivre cette vie à 3.

Ah oui pour finir j’oubliais : cette année, il est temps de lancer le projet avec mon père qui sera parmi nous en mai…
Soyez connecté, Kickstarter ne sera pas loin.

La vie est courte
Prenez soin d’elle tous les jours.

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Festivités de fin d’année

Il y a des choses qui ne se contrôlent pas comme penser à ceux que l’on aime sa famille et ses vieux amis proches qui sont loin de nous.
Nous expatriés oui nous vivons un brin de nostalgie à quelques semaines de Noël et du réveillon du nouvel an.
Ça se ressent au bureau, en marchant dans les rues, avant de s’endormir.
Les années avancent mais la distance est immuable.
L’année vient de se terminer avec ses hauts et des bas. 12 mois de vie archivées dans le passé. 12 mois de saisons de la nature. 12 mois avec 3 bureaux différents.

Mais ce qui me fait remplacer cette nostalgie c’est le regard de ma fille Rosalie qui découvre la magie de Noël. La plus belle des choses à cet âge avant qu’elle ne découvre la vérité que le père noël est en fait une carte de crédit au couleur d’une institution financière.
J’espère que ma fille ne lira pas ce billet avant de connaître la vérité !!! 🙂

Avec ma femme, nous voulons donner à notre fille les plus beaux moments de famille et de festivités de fin d’année. Toute notre vie.

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À la recherche du temps perdu ou gagné

Le temps : la chose la plus précieuse au monde que nous avons tous dès la naissance.
On vit on meurt, on repense dans le passé on prévoit le futur, on tente de vivre le moment présent.
Lorsqu’un projet de vie vous tient à cœur, il essaye de vous l’arrêter et vous oblige à reprendre votre souffle. Il est difficile de trouver le juste équilibre entre son travail et continuer à développer son projet ou ses projets…
Prendre le temps ? Le temps ne se prend pas il file à vive allure.
Nos vies sont réglées comme des horloges : Metro-boulot-dodo, les saisons, la routine… La nature elle-même est la plus grande horloge de tous les temps.
Je pense que la solution est en chacun de nous. La perception de perdre ou gagner du temps est personnelle car une seconde c’est une seconde : c’est immuable.

Trouver le temps c’est mieux maîtriser et organiser sa vie qui un jour ou l’autre va se terminer en une seconde comme ce petit grain de sable.

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Nos racines nos origines notre planète

Quand je la vois avec sa cousine je sais qu’elle ne sera pas seule… Rosalie « Parishat » est née au Canada dans la province du Québec dans la ville de Montréal.

Côté maman elle vient d’une famille québecoise des laurentides, dont les ancêtres seraient issus des filles du Roy au XVII ième siècle
Selon Wikipedia :
« Les Filles du roi (ou «Filles du Roy», selon la graphie de l’époque) sont des jeunes femmes choisies par le roi de France qui devaient immigrer en Nouvelle-France au xviie siècle pour s’y marier, y fonder un foyer et établir une famille pour coloniser le territoire. »

Côté papa, c’est un peu plus compliqué car je suis né en Thailande à Nonghkai dans un camp de réfugiés, mes parents sont laotiens. Ma mère vient d’un village au Laos « Banh sen kalok » (l’orthographe est pas bonne du tout) et mon père est à moitié hmong (peuple des montagnes via mon grand-père) et famille du vice-roi.

Ma fille représente les nouveaux citoyens de l’humanité, une mixité culturelle incroyable…Ils vont changer le monde à leur façon avec les autres enfants, ses autres cousins ou cousines éparpillés sur la planète…
Je veux voir ça avec mes propres yeux aussi longtemps que je vivrais.

Cogito ergo sum 3.0 : La seconde révolution du Web est là

En lisant cet article ce matin, je me rends compte que l’Internet que j’ai connu en 1998 a enfin un second souffle… La vraie révolution de l’Internet 3.0 que j’attendais est bien celle-ci; le Web 2.0 l’a simplement accéléré.

Nous sommes des êtres communicants avec des besoins physiologiques de sociabilité de plus en plus exigeants… On attend tous un SMS ou un courriel ou un « like » sur Facebook, comme un enfant qui attend une réaction positive.

Les objets connectés vont amplifier ces stimuli techno-dépendants…
J’y vois, certes, des occasions d’affaires en or pour les marques, les consommateurs, les entreprises B2B, les agences Web ou du pub… Mais la vraie question est : sommes-nous en train de perdre notre humanité avec les 80 milliards d’objets connectés d’ici 2020?

Aimer ou activer un « smiley » en battant des cils avec ses Glass à la vue de la photo du nouveau-né d’un ami remplacera-t-il une caresse sur sa joue et une accolade sincère de félicitations aux parents?

Je n’ai aucune réponse à ces questions… ni de théories socio-psychologiques ou philosophiques, mais il est un peu vrai que j’ai perdu ces gestes loin de ma famille derrière un écran, à 6000 km et 6 heures de décalage depuis 2009.

Pour moi, ces objets connectés vont m’aider à avancer, à évoluer, à apprendre et à rester en contact différemment avec mon milieu personnel et professionnel.

Peu importe vos vies dans l’espace-temps qui vous sépare ou vous rassemble, profitez du moment présent avec votre famille et les gens que vous aimez.

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